21 – 26 mars 2017
Isabella Ortiz | présentée par Galerie Polysémie
Ayant vécu, enfant, en Australie (2 ans) puis en Alaska (2 ans) – j’ai été traversée par des mythes, contes et légendes inuits, aborigènes, amérindiens: j’en ai fait une sorte de ‘melting pot’ pour créer ma propre mythologie qui apparaît dans les figures de mes dessins automatiques.
Les infinies nervures, synapses, alvéoles, qu’on retrouve dans mes travaux font écho à ma maladie des poumons, suite à laquelle je suis devenue peintre autodidacte, tardivement ; en 2009.
Aussi, les multitudes de points, de traits fins qui se superposent, s’enchevêtrent, s’entremêlent comme autant de radicelles, rhizomes, racines transposent de façon symbolique, mon désir de racines, mon métissage… par mes tissages.